Il existe plusieurs types d’étiquettes RFID. Les performances d’un système RFID dépendent essentiellement de la qualité du couplage entre l’antenne lecteur de l’interrogateur et celle de l’étiquette RFID ou tag.
Étiquettes RFID : passives, actives ou semi actives ?
Une étiquette ou tag est dit passif s’il ne possède pas de source d’énergie embarquée. Il est alimenté par le champ électromagnétique émis par l’antenne lecteur : c’est la télé alimentation.
Les étiquettes RFID ou tags actifs embarquent une source d’énergie (batterie), qui sert à l’alimentation du circuit de fonctionnement du tag. Ces tags sont utilisés lorsqu’une fonctionnalité supplémentaire est requise (par exemple une prise de température cyclique) ou une très grande distance de lecture (100 à 150 m).
Les tags semi-actifs sont très récents sur le marché. Contrairement aux tags actifs, ils n’utilisent la batterie que lorsqu’ils sont activés par l’antenne.
Comparatif des tags RFID
Caractéristiques de l’étiquette RFID passive :
- bon marché,
- sans entretien,
- dispose d’une bande de fréquence adaptée à la problématique de l’application.
Caractéristiques de l’étiquette active :
- portée très importante (plusieurs dizaines de mètres jusqu’à 150 m),
- possibilité d’intégrer des fonctions supplémentaires,
- nécessite un entretien des batteries (2ans, 5ans, 10 ans selon les modèles).
Fabrication de tags spécifiques
En UHF et SHF, les fabricants ou concepteurs proposent différents types d’étiquettes permettant de compenser des contraintes environnementales telles que les objets métalliques, liquides, objets disposés en vrac ou hautes températures.
Il est aussi possible de faire fabriquer des tags spécifiques sur cahier des charges :
- Résinés : faciles à faire sur de petites quantités (1000)
- Injectés : 10 000 pièces minimum par fabrication
- Etiquettes papier : économiques sur de grandes quantités